top of page

Principes RSE : les étapes clés pour un déploiement efficace

  • lesliethiercelin
  • 26 août
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 août

1. Comprendre la RSE : définition, enjeux et bénéfices


1.1 Définition


La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une démarche volontaire qui consiste pour une organisation à intégrer les préoccupations sociales et environnementales en plus de celles économiques dans ses activités et ses relations avec ses parties prenantes. Elle vise à dépasser la seule logique de profitabilité financière pour promouvoir un développement durable respectueux à la fois de la société et de l’environnement à travers les principes RSE.


1.2 Les principaux enjeux de cette démarche


Les enjeux fondamentaux de la RSE sont au nombre de trois :


  • Environnemental : réduire l’impact écologique de l’activité, limiter les émissions de gaz à effet de serre, préserver les ressources naturelles, mise en place de compensations ...


  • Social : garantir de bonnes conditions de travail, promouvoir la diversité et l’inclusion, favoriser le dialogue social, tendre vers l’égalité femmes-hommes ...


  • Économique et éthique : assurer une gouvernance transparente, lutter contre la corruption, respecter les droits humains à la fois au sein de son organisme et de ses prestataires extérieurs…


1.3 Pourquoi la RSE ?


Ces 3 piliers reflètent la nécessité pour les entreprises de contribuer à résoudre des problématiques globales car les actions individuelles seules ne suffiront pas à répondre aux défis actuels tels que le changement climatique, les inégalités ou encore la corruption. La RSE invite ainsi à une responsabilité élargie qui s’inscrit dans une vision de long terme, pour un monde plus juste demain.


1.4 Les bénéfices de cette démarche


En plus de leur intérêt pour le bien commun, les bénéfices pour l’entreprise en elle-même sont multiples :

  • Amélioration de la réputation et de la confiance des parties prenantes.

  • Fidélisation et attraction des talents.

  • Réduction des risques juridiques, financiers et opérationnels.

  • Innovation et différenciation concurrentielle.

  • Contribution au développement durable et à la société.


La transparence des activités, la prise en compte de l’environnement et, plus largement, l’engagement dans une démarche d’éthique sont aujourd’hui de solides arguments pour faire valoir son entreprise. Que de bonnes raisons d’adopter dès maintenant une stratégie RSE !

Mais comment s’y prendre concrètement ?

Ampoule d'idée

2. Les 7 principes fondamentaux de la RSE


2.1 Présentation des 7 principes clés


Tout d’abord, il est important d’avoir en mémoire les principes qui guident la RSE :

  1. Responsabilité : assumer les conséquences de ses activités.

  2. Transparence : communiquer clairement sur les pratiques et impacts.

  3. Comportement éthique : agir avec intégrité et équité.

  4. Respect des intérêts des parties prenantes.

  5. Respect des droits humains.

  6. Respect des normes internationales applicables.

  7. Protection de l’environnement.


2.2 L’importance des principes dans la démarche


Ces principes permettent de structurer la démarche RSE en s’assurant qu’elle soit cohérente, durable et sincère – exit le « green » ou « social » washing ; place aux réalisations concrètes avec ces repères pour définir les priorités et guider les actions.


3. Les étapes clés pour un déploiement efficace de la RSE


3.1 Étape 1 : Réaliser un diagnostic RSE

Le diagnostic consiste à évaluer la situation actuelle de l’entreprise face aux enjeux RSE. Il peut inclure des audits internes, des consultations des parties prenantes et une analyse des impacts. L’idée est d’avoir une vision complète d’où en est l’entreprise au moment du diagnostic avant de pouvoir passer à l’étape 2.


3.2 Étape 2 : Identifier les enjeux prioritaires et les parties prenantes

Une fois les enjeux RSE identifiés, il est essentiel de les prioriser pour bâtir une stratégie cohérente et efficace. Cette hiérarchisation se fait selon deux axes majeurs :

  • L’impact réel ou potentiel de l’enjeu sur l’activité de l’entreprise (risques, opportunités, conformité, réputation)

  • L’importance de cet enjeu pour les parties prenantes internes et externes (clients, collaborateurs, partenaires, investisseurs, collectivités, société civile)


Ce croisement est souvent formalisé à travers une matrice de matérialité (ou double matérialité), qui permet de visualiser clairement les priorités stratégiques.

Voici 2 exemples de priorités en fonction du type d’entreprise :


  • Pour une entreprise industrielle :

    • Impact élevé + Forte attente des parties prenantes → Réduction des émissions de CO2, gestion des déchets dangereux

    • Impact modéré + Attente forte → Conditions de travail sécurisées pour les employés

    • Impact faible + Attente faible → Promotion des mobilités douces


  • Pour un acteur de la grande distribution :

    • Impact élevé + Forte attente → Traçabilité des produits, relations éthiques avec les fournisseurs, gestion des invendus alimentaires

    • Impact moyen + Forte attente → Bien-être des salariés en magasin

    • Impact faible + Attente faible → Engagements ponctuels sur la biodiversité locale

3.3 Étape 3 : Fixer des objectifs SMART et élaborer un plan d’action


Les objectifs doivent être, comme l’acronyme SMART les définit, spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis. Le plan d’action détaille les initiatives à mettre en place, les ressources mobilisées et les échéances. Il évite à l’entreprise de se disperser sur des actions symboliques ou sans réel impact. Elle permet aussi de concentrer les efforts sur les sujets où elle a un pouvoir d’action significatif et où les parties prenantes attendent des résultats concrets.

Il peut être pertinent, pour la réussite de la stratégie RSE, de commencer par des actions faciles à tester ; car un petit pas qu’on fait nous fait toujours plus avancer qu’un grand saut qu’on ne fait jamais !


3.4 Étape 4 : Mobiliser les équipes et structurer la gouvernance


L’implication des équipes est un facteur clé de succès du déploiement RSE. Des programmes d’engagement collaboratif, tels que ceux proposés par Peas’Up, permettent de mobiliser les salariés autour de défis concrets (réduction des déchets, sobriété numérique, biodiversité) via des parcours personnalisés, ludiques et mesurables. Ces actions renforcent l’adhésion, créent une dynamique collective et favorisent l’intégration des pratiques RSE dans la culture d’entreprise.

Car, on le sait, pas de changements non plus sans l’implication de chacun à son échelle ! Il faut désigner des responsables, former les équipes et intégrer la RSE dans la stratégie et la gouvernance. Bien souvent, les premières personnes volontaires pour s’impliquer dans les groupes de travail permettent de créer l’élan collectif qu’il faut pour embarquer toute vos équipes dans cette aventure - Et Peas’up est là pour vous donner un petit coup de pouce en plus !


Happea, la mascotte de Peas up, avec des lunettes de soleil


3.5 Étape 5 : Déployer les actions RSE — Mettre en œuvre un plan concret et mobilisateur


Le déploiement constitue l’étape clé où la stratégie se traduit en réalisations concrètes. Cette mise en œuvre doit impliquer toutes les parties prenantes de l’entreprise (collaborateurs, clients, fournisseurs, partenaires et collectivités).


Quelques exemples d’actions possibles sur différents thèmes :


  • Environnement

    • Réduction des déchets grâce à des politiques de tri sélectif sur les sites de production et dans les bureaux.

    • Baisse des émissions de CO2 en optimisant la logistique, en favorisant les transports doux et en travaillant avec des fournisseurs locaux.

    • Mise en place d’une politique d’achats responsables intégrant des critères environnementaux et sociaux.

    • Promotion de la mobilité durable (vélo, covoiturage).

    • Optimisation de la consommation d’énergie et recours aux énergies renouvelables (LED, panneaux solaires ...).


  • Social

    • Formation des collaborateurs à l’égalité professionnelle, à la lutte contre les discriminations, et au développement des compétences.

    • Mise en place de démarches pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) : flexibilité, santé, sécurité, bien-être.

    • Déploiement de programmes de mécénat de compétences ou d’engagement solidaire des salariés pour soutenir des projets associatifs locaux.


  • Gouvernance

    • Élaboration d’une charte éthique claire et partagée avec l’ensemble des collaborateurs, fournisseurs et partenaires.

    • Mise en place d’instances de pilotage RSE, comme un comité RSE, assurant le suivi et la coordination des actions.

    • Communication transparente des résultats et des engagements, à travers des rapports RSE ou des bilans d’impact.

    • Achats responsables et transparents.

    • Mise en place de dispositifs anti-corruption.

    • Respect des droits humains tout au long de la chaîne d’approvisionnement.


3.6 Étape 6 : Mesurer, suivre et ajuster les résultats

Le suivi repose sur des indicateurs pertinents et réguliers, permettant de mesurer l’efficacité des actions et d’ajuster la stratégie si nécessaire. Un déploiement efficace passe par un suivi rigoureux des résultats. Le recours aux KPI RSE permet de mesurer l’impact réel des actions menées, d’identifier les leviers d’amélioration et d’assurer un reporting transparent auprès des parties prenantes. Cette phase d’action concrète, inscrite dans une dynamique d’amélioration continue, garantit la crédibilité de la démarche RSE et maximise son impact environnemental, social et économique.

Happea, la mascotte de Peas'up, avec une boussole

Conclusion — La RSE, un engagement stratégique pour un avenir durable


La mise en œuvre d’une démarche RSE ne se limite pas à une simple déclaration d’intention ou à quelques actions ponctuelles. Elle repose sur un processus structuré, exigeant et volontaire, fondé sur des principes universels et des étapes clés : diagnostic, hiérarchisation des enjeux, définition d’objectifs clairs, mobilisation des équipes, déploiement des actions et suivi des résultats.


Bien menée, la RSE devient un véritable levier de transformation pour l’entreprise et, par extension, pour la société globalement. Elle permet de renforcer la confiance des parties prenantes, d’attirer et de fidéliser les collaborateurs, de stimuler l’innovation et de sécuriser l’activité sur le long terme. Elle contribue également à améliorer l’impact social et environnemental de l’organisation, répondant ainsi aux attentes croissantes des consommateurs, des collaborateurs et de la société civile. Mais pour que cet engagement porte ses

fruits, il doit s’inscrire dans une dynamique collective et mesurable.


Des outils comme Peas’Up facilitent ce passage à l’action, en rendant la RSE concrète, accessible et engageante pour l’ensemble des collaborateurs. Grâce à des parcours sur mesure, des missions ludiques et un suivi d’impact transparent, Peas’Up aide les organisations à ancrer durablement la RSE dans leur culture et leur fonctionnement quotidien.


À l’heure où les enjeux environnementaux, sociaux et éthiques n’ont jamais été aussi pressants, chaque entreprise a un rôle clé à jouer. La question n’est plus de savoir si l’on doit s’engager, mais comment construire une démarche RSE sincère, efficace et durable, au service de sa performance globale et de l’intérêt général.

👉​ Et vous, quelles seront les premières (ou prochaines) étapes de votre stratégie RSE ?


QUESTIONS FRÉQUENTES


Qu’est-ce que la RSE ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une démarche volontaire intégrant des préoccupations environnementales, sociales et éthiques dans les activités et la gouvernance d’une organisation, au-delà de la seule recherche de profit.


Quels sont les piliers de la RSE ?

La RSE repose sur trois axes majeurs : l’environnement (réduction de l’impact écologique), le social (conditions de travail, diversité, inclusion) et l’éthique économique (gouvernance transparente, respect des droits humains).


Pourquoi mettre en place une stratégie RSE ?

Pour améliorer la réputation, attirer et fidéliser les talents, réduire les risques, stimuler l’innovation et contribuer au développement durable.


Quelles sont les étapes clés pour déployer la RSE ?

Réaliser un diagnostic, hiérarchiser les enjeux, définir des objectifs SMART, mobiliser les équipes, déployer les actions et suivre les résultats avec des indicateurs pertinents.


Comment impliquer les collaborateurs ?

En favorisant l’engagement collectif à travers des défis, formations et projets concrets, intégrés à la culture d’entreprise, pour ancrer durablement la RSE dans les pratiques.


SOURCES


bottom of page